samedi 17 décembre 2016

Harcèlement ? Non merci!





CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR REPONDRE A
 4 QUESTIONS 






Pour se rendre compte du malaise et de la douleur dont souffrent les personnes intimidées à l’école, il vaut mieux se mettre à leur place. 
Imaginez une journée d’un(e) adolescent(e) qui subit des gestes de violence qu’il/elle raconte dans son journal intime.

samedi 3 décembre 2016

lundi 31 octobre 2016

On ira



1. Dressez une liste de tous les noms de lieux entendus .


2. Vous allez passer une semaine dans l’un des endroits cités dans la chanson. Ecrivez  un texte (10 lignes) qui raconte toutes les activités que vous allez faire. 

dimanche 23 octobre 2016

Le gaspillage alimentaire




Le gaspillage alimentaire commence dès la production des produits. Les grandes surfaces veulent mettre sur leurs étals de beaux produits : des tomates bien rondes ou des fruits brillants et sans la moindre bosse ! Les producteurs de fruits et légumes sont donc obligés de faire une sélection : lors du triage, les fruits et légumes qui présentent le moindre défaut sont rejetés et finissent à la poubelle alors qu'ils sont aussi bons que les autres.
C'est pareil, pour tous les produits qui ont une date limite de consommation, ils sont systématiquement enlevés des rayons.  Mais avant d'être jetés, ils sont aspergés d'un produit toxique pour éviter qu'ils ne soient récupérés par des gens à la sortie des supermarchés. C'est obligatoire, parce que si une personne tombe malade, ce sont les directeurs des supermarchés qui sont responsables.
Enfin, le gaspillage vient de nos habitudes de consommation. Bien souvent, nous achetons plus que ce que nous consommons réellement. Ainsi, en France, 20 % des aliments achetés finissent à la poubelle.
Quelles sont les conséquences de ce gaspillage ?
Elles sont d'abord économiques. L'argent utilisé pour produire ces aliments est gâché. Mais, le gaspillage a aussi des conséquences sur l'environnement : tous ces déchets, il faut bien les traiter ! Le transport, l'enfouissement ou même le recyclage sont des activités qui demandent beaucoup d'énergie. Et cela a un coût pour l'environnement.
Comment gaspiller moins ?
Le gouvernement souhaite que les magasins favorisent les portions individuelles. Les produits non vendus dans les supermarchés pourront également être récupérés par des associations caritatives, comme les Restos du cœur.
Il existe aussi des solutions pour moins gaspiller à la maison. Faire une liste des courses et n'acheter que la quantité de produits dont nous avons vraiment besoin par exemple. Il faut aussi prendre de bonnes habitudes alimentaires : à la cantine ou chez toi, n'aie pas les yeux plus gros que le ventre, et mets dans ton assiette la quantité que tu es sûr de terminer.
Il faut aussi apprendre à bien conserver les aliments. Pour que les biscuits conservent leur fraîcheur, mieux vaut les mettre dans une boîte bien fermée par exemple.
Et si on cuisinait nos restes ?
Souvent, à la fin du repas, il reste quelques tranches de pain. Pourquoi les jeter, alors qu'on peut les transformer vite fait  en un délicieux goûter. Il suffit de les tremper dans un peu de lait mélangé à du sucre et à un œuf, puis de les dorer dans une poêle beurrée. On obtient ainsi un excellent pain perdu !
Et vous, connaissez-vous des recettes faciles pour ne pas jeter les restes ?


A quoi servent les régions?



Le repas gastronomique


  1. Quand les français se retrouvent-ils autour d’un repas gastronomique?
  2. Pour les français, qu'est-ce qui fait partie de leur patrimoine et de leur identité?
  3. Préparer un repas gastronomique, c'est le plaisir de .... ?
  4. A quoi vont servir les os donnés par le boucher?
  5. L'une des jeunes filles prépare le dessert. Quelle pâte est-elle en train de préparer?
  6. Comment se dégustent les fromages?
  7. Que fait-on avec le vin avant de le boire?
  8. Quel est l'ordre des mets à la française?
  9. Que fait-on pour symboliser le partage?
  10. Chaque plat est accompagné d'un vin différent. Comment se nomme l'alcool que l'on sert à la fin d'un repas?

jeudi 13 octobre 2016

Y a-t-il un remède au chômage ?





“Si j’étais au chômage, qu’est-ce que je ferais?”

Vous venez d’être licencié, vous êtes maintenant au chômage mais vous avez droit à 100% de votre salaire en allocations chômage pendant 2 ans. Qu’est-ce que vous faites de cette opportunité? 

Questions morales : 

Est-ce que vous ressentez de la culpabilité en touchant cet argent sans travailler ? Pourquoi ? 
Est-ce que vous considérez que travailler est une perte de temps ? Pourquoi ? 
Est-ce que travailler et profiter de la vie sont compatibles ? Pourquoi ? 

Questions pratiques : 
Est-ce que vous cherchez du travail immédiatement ? Pourquoi ? Comment faites-vous ? 
Est-ce que vous profitez de ce temps pour faire des choses que vous n’avez jamais eu l’occasion de faire avant ? Lesquelles ? Pourquoi ? 
Est-ce que vous changez de domaine professionnel ? Pourquoi ? Pour quel domaine ? Comment faites-vous ça ? 
Est-ce que vous déménagez ? Si oui, où ? Pourquoi ? 
Est-ce que vous voyagez ? Si oui, où ? Pourquoi ? 
Est-ce que vous en profitez pour créer votre entreprise ? Si oui, pourquoi ? Décrivez-là. 
Est-ce que vous profitez de ce temps pour faire des actions caritatives, du bénévolat ? Pourquoi ? Comment ? 
Est-ce que vous en profitez pour passer du temps avec des gens ? Si oui, lesquels ? Pourquoi ?

Les enjeux de la transition énergétique





dimanche 9 octobre 2016

Moins de gaspillage, plus de partage !



En France, chaque année, les entreprises sont contraintes de détruire 600 millions d’euros de produits neufs. Tous les secteurs sont concernés : l’hygiène beauté, le petit électroménager, le textile, la vaisselle… Comment est-ce possible ? C’est ce qu’on appelle l’obsolescence marketing. Les entreprises se retrouvent avec des stocks sur le dos car un nouvel emballage chasse l’ancien ou une promotion n’a pas bien fonctionné. Ces produits sortis des circuits commerciaux sont souvent détruits en bout de chaîne.
Pourtant ces produits neufs et de qualité pourraient bénéficier aux 8,7 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pays : 3 millions d’enfants, 600 000 mamans solo, 1 million de petites retraites, 3 millions de travailleurs précaires…
Ces personnes aux parcours de vie difficiles ont 4 ou 5 euros par jour pour manger, se loger, mais aussi acheter tous les autres produits du quotidien, nécessaires pour vivre dignement, comme un savon ou de la lessive.
Pourquoi les entreprises d’un côté et de l’autre les associations qui s’occupent des personnes en difficulté ne travaillent pas plus ensemble ? Il manquait un pont, une passerelle, c’est ce lien que met en place l’Agence du Don en Nature.

« Moins de gaspillage, plus de partage », c’est notre credo. L’Agence du Don en Nature permet de redonner une seconde vie aux invendus pour les redistribuer aux plus démunis. 
C’est de l’économie circulaire au service des plus démunis.



Qu'est-ce que c'est l' économie circulaire ?




Selon l’ADEME, « l’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus ».

Ce n’est pas assez clair? Explicitons un peu. Notre appareil de production n’est pas « durable ». Certes, le recyclage se développe, mais il a ses limites (on ne peut pas tout recycler et peu de matériaux sont recyclables à l’infini) ; la production de déchets ne cesse donc d’augmenter. La hausse de la demande en matières premières se poursuit également, la pollution s’aggrave. Conséquences : les ressources s’épuisent, notre environnement se dégrade et les prix augmentent. Il faut donc remplacer notre économie linéaire, par une économie en boucle qui utilise les ressources de façon plus efficace et diminue l’impact sur l’environnement. « Apprendre à faire plus et mieux, avec moins », tout simplement. « Ce qui est important est de fonctionner en cercle, c’est d’injecter à chaque fois le moins possible de ressources naturelles et d’avoir un cycle qui dure le plus longtemps possible », insiste Bruno Verlon, Directeur et adjoint à la Commissaire générale au développement durable (MEDDE).
Cette transformation de l’appareil de production est porteuse de nouveaux métiers et créatrice d’emplois. Les solutions à mettre en oeuvre sont nombreuses : mettre en réseau les différents acteurs et territoires pour développer des initiatives en local, privilégier les ressources renouvelables et les matières recyclées, faire de l’éco-conception, inventer une nouvelle offre client et développer l’économie de la fonctionnalité (en proposant un service, plutôt qu’un produit), augmenter la durée de vie des objets et allonger leur durée d’usage (réemploi, réparation, échange, don), passer à la consommation « responsable», valoriser et recycler l’ensemble des déchets.

(d’après le site Natura-Sciences)

Résumez en quelques lignes 

jeudi 15 septembre 2016

jeudi 21 juillet 2016

L’Europe du futur, vous la voulez comment ?


Après le choc du Brexit, l'UE est déboussolée. Pour certains, c'est le début de la fin du rêve européen ; pour d'autres, au contraire, c’est l’occasion de repenser l’Europe pour en faire quelque chose de mieux. Et vous, les ados, vous la voulez comment, votre Europe ?
24 juin 2016 : l’impensable est arrivé, le Royaume-Uni décide par référendum de quitter l’Union européenne. C’est le Brexit. Même si la procédure officielle n’a pas encore été déclenchée, c’est une certitude, l’avenir de l’UE se fera sans les Britanniques. Mais cet avenir, à quoi va-t-il ressembler ? À vous de nous le dire !
Chacun chez soi ou États-Unis d’Europe ?
En 1849, lors d’un discours pour le Congrès international de la paix à Paris, le grand écrivain Victor Hugo appelle de ses vœux la création future des États-Unis d’Europe : “Un jour viendra où la France, vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes, nations du continent, sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse individualité, vous vous fondrez étroitement dans une unité supérieure, et vous constituerez la fraternité européenne, absolument comme la Normandie, la Bretagne, la Bourgogne, la Lorraine, l’Alsace, toutes nos provinces, se sont fondues dans la France.”
Aujourd’hui, certains souhaitent voir une union politique, et plus seulement monétaire et économique, en Europe. Dans cette vision des choses, l’Union européenne pourrait devenir une fédération d’États, à l’image des États-Unis d’Amérique, avec un(e) président(e) élue par les citoyens des pays membres. Ainsi, elle pourrait vraiment peser dans le monde face aux géants que sont la Chine et les USA.
Au contraire, d’autres veulent que les pays européens restent “maîtres chez eux” et ne soient plus autant soumis aux directives européennes. Certains vont jusqu’à souhaiter le départ de l’UE de leur pays. Comme les Anglais pro-Brexit, ils y voient le moyen de maîtriser l’immigration pour favoriser les travailleurs nationaux et de reprendre en main leur économie.
Le départ du Royaume-Uni va forcer l’UE à prendre des décisions sur son avenir. Dans un futur plus ou moins proche, l’Europe aura sans doute changé de visage. Et vous, quelle direction souhaiteriez-vous la voir prendre ?

(d’après GéoAdo du 11 juillet 2016)



vendredi 15 juillet 2016

Dialogue imaginaire


– Qu’est-ce qu’un terroriste ?
– C’est un individu qui a la soif du mal et dont l’objectif est de semer la terreur, la grande peur parmi la population.
– Pourquoi ?
– Parfois on ne comprend pas les raisons qui poussent certaines personnes à détruire des gens qu’ils ne connaissent pas et qui ne leur ont rien fait.
– Ils sont fous ?
– Non, le fou est celui qui a tout perdu et ne réfléchit pas. Il n’est pas responsable de ce qu’il fait. Or, les terroristes sont des individus qui ont été préparés par des spécialistes pour aller tuer et se faire tuer. Ils sont parfaitement au courant de ce qu’ils doivent entreprendre. A la limite, on peut dire qu’ils sont programmés.
– Ils n’ont pas peur ?
– Non, c’est là leur force. Normalement, dans une guerre, les adversaires sont face à face et les soldats des deux camps se battent pour ne pas perdre leur vie. Aujourd’hui, la guerre a changé de méthode et, surtout, les soldats ne sont pas des gens qui défendent des valeurs, un territoire ou un bien. Ils ne défendent pas leur vie, c’est ce qui les rend invincibles.
– Pourquoi acceptent-ils de mourir en tuant les autres ?
– Tout être a un instinct appelé « instinct de vie », c’est-à-dire une volonté naturelle de sauver sa peau et de vivre. Ces terroristes qui se font exploser dans la foule ont accepté de se séparer de cet instinct de vie. Il a été remplacé par l’instinct de mort.
– Comment ?
– Il existe des spécialistes qui leur racontent des histoires fondées non sur la raison mais sur des promesses mirobolantes. Ce travail est fait selon des techniques qui rendent le cerveau malléable, manipulable.
– Donne-moi des exemples.
– On utilise des mots correspondant à leurs attentes : djihad, martyr, paradis, récompense suprême… Quand on croit à tout ça, on passe de l’autre côté de la vie, c’est-à-dire qu’on accepte de croire que, si on fait le djihad, la guerre contre les mécréants – qui sont ceux qui ne croient pas en leur Dieu –, si on donne sa vie en sacrifice, on ira directement au paradis, où on serait attendu par des filles vierges et une vie mille fois plus belle que celle d’ici-bas !
– Ouwaaa !
– Tu as raison. Etre martyr, c’est mourir pour une cause, un idéal, et cela mérite une récompense choisie par Dieu.
– Tout cela n’est pas vrai ?
– Qu’importe si c’est vrai ou faux, le principal, c’est que ces individus croient à ces histoires à dormir debout. Leur cerveau ne fonctionne plus normalement. Il a été déconnecté de la réalité que nous connaissons. Ce sont des gens qui n’appartiennent plus à notre monde. C’est pour cela qu’ils sont dangereux. Ils n’ont pas peur de mourir, et même ils désirent de toutes leurs forces la mort après avoir accompli leur mission.
– Que devons-nous faire pour éviter de rencontrer ces gens ?
– On demande d’habitude aux enfants de faire attention. Sauf que, là, les personnes qui étaient au Bataclan pour écouter un concert de rock ne pouvaient pas imaginer une seconde qu’elles allaient y perdre la vie. La surprise est une force. La sécurité garantie à cent pour cent n’existe pas. Il y a le travail immédiat que fait la police, qui est nécessaire et très important, et puis il y a l’éducation sur le long terme. L’école doit intégrer dans ses programmes la lutte contre le racisme qui est souvent la base de l’intolérance et du fanatisme qui se traduisent, dans la réalité, par l’exercice du mal absolu : donner la mort gratuitement à des innocents et répandre la peur et la terreur.
– Tu es naïf !
– Peut-être, mais, en dehors de la guerre, je ne trouve pas d’autre solution.

Tahar Ben Jelloun (Ecrivain)





Jeudi 14 juillet, à Nice, alors que près de 30 000 personnes commençaient à se disperser sur la Promenade des Anglais après le feu d’artifice, un homme au volant d’un camion a foncé sur la foule faisant 84 morts. 
C'est le deuxième attentat le plus meurtrier en France
Il était 22 h 30, lorsqu'un homme, au volant d'un poids lourd, a foncé sur la foule qui venait d'assister au feu d'artifice du 14 Juillet, dans la ville de Nice. Le camion a roulé pendant deux kilomètres, percutant ceux qui se trouvaient sur son passage. Le bilan est de 84 morts et des centaines de blessés.
Cet attentat est le deuxième plus meurtrier commis en France depuis la Seconde Guerre mondiale. Il se place juste derrière les attentats de Paris de novembre 2015, qui avaient fait 130 morts. Et ces deux drames ont eu lieu à seulement 8 mois d'écart. C'est l'organisation terroriste État islamique qui a affirmé être à l'origine de ces deux attaques.
Ça s'est passé à Nice, un cadre de paradis
Nice n'est pas n'importe quelle ville. C'est la 5e commune la plus peuplée de France. Mais surtout,c'est l'une des villes les plus connues au monde. Elle est réputée pour son bord de mer magnifique, que longe la célèbre Promenade des Anglais, bordée de palmiers et d'hôtels de luxe.C'est là que la foule était massée pour assister au feu d'artifice tiré depuis la mer.
En choisissant Nice, l'auteur de cette attaque savait que son action serait relayée par les télévisions du monde entier. Il savait aussi qu'il choquerait, car Nice est une ville associée aux vacances et au plaisir de vivre.
Ça s'est passé le 14 juillet, jour de la fête nationale
Chaque année, le 14 Juillet, c'est la fête nationale de la France : elle marque la prise de la Bastille en 1789. C'est un jour férié (on ne travaille pas) et en soirée, ou parfois la veille, un feu d'artifice est tiré.Ces spectacles nocturnes sont suivis par des millions de personnes à travers le pays. À Nice, c'est l'un des rassemblements les plus populaires de l'année, et ce 14 juillet, environ 30 000 personnes étaient venues admirer le feu d'artifice.
En choisissant d'agir le soir du feu d'artifice, le tueur savait qu'il pouvait toucher un grand nombre de personnes à la fois. Son geste était aussi symbolique. Il a porté atteinte à ce que nous avons de plus précieux : le plaisir d'être ensemble, de faire la fête et de rendre hommage à notre pays libre,laïque et démocratique. En réponse, des dizaines de milliers de personnes se sont recueillies lundi 18 juillet à midi pour une minute de silence en hommage aux victimes, à Nice et partout en France.
Cet attentat a touché de nombreux enfants et adolescents
Le feu d'artifice est un rassemblement populaire qui attire les familles, et donc de nombreux enfants. Parmi les 84 personnes tuées, on dénombre dix enfants et adolescents. Plusieurs enfants sont encore hospitalisés.
L'attentat de Nice nous marque parce qu'un enfant, plus encore que n'importe quel adulte, a le droit de profiter d'un feu d'artifice et surtout de vivre protégé.
En tant qu'enfant, il est normal d'être choqué. Dans un prochain article, nous demanderons à une spécialiste comment faire pour ne pas se laisser envahir par de tristes pensées, après ce terrible attentat.

(d’après 1jour1actu ) 

dimanche 10 juillet 2016

L'alcool et les jeunes

L’alcool étant une drogue, on retrouvera ici les mêmes raisons que pour les drogues dures. Ainsi, bien souvent un jeune commencera-t-il à boire pour faire comme les autres, pour ne pas être exclu du groupe auquel il appartient. Il pourra faire cela également pour se mettre en avant, pour passer pour un dur, pour quelqu’un qui supporte les choses fortes. Il pourra de même se mettre à boire pour oublier tous ses problèmes personnels (familiers, psychologiques, scolaires, financiers, etc.), son ennui. Et même il pourra commencer à boire parce que c’est la tradition dans la famille de consommer, par exemple, un litre de vin rouge par repas.

De tout temps l’alcool a été considéré comme un produit qui vivifiait, qui faisait voir la vie du bon côté et donc comme quelque chose de positif. Déjà dans l’Antiquité, les Grecs avaient un dieu de la boisson et l’honoraient. De plus il y a toujours eu confusion entre les bienfaits d’un verre et les effets dévastateurs d’une consommation abusive. En outre, on considère comme drogue seulement un produit qui a des conséquences tout de suite et plus ou moins tragiques, ce qui n’est, en général, pas le cas de l’alcool.
Avant de lutter contre l’alcoolisme, il faudrait peut-être lutter contre ses causes et s’attacher à rendre notre société plus juste, plus abondante pour les défavorisés et plus solidaire. Une action de prévention auprès des jeunes, menée d’une façon stricte et continue, devrait obtenir des effets positifs et encourageants. On pourrait également envisager des mesures de restriction au niveau de la publicité pour des boissons alcooliques et de la vente des alcools.

Répondez:

  1. Quelles sont, selon vous, les raisons qui mènent un jeune à boire?
  2. Expliquez pourquoi l’alcool n’est pas perçu comme une drogue.
  3. Comment lutter, à votre avis, contre l’alcoolisme?


vendredi 8 juillet 2016

Loger chez l’habitant

Autre façon de voyager et d’aller à la rencontre des autres, l’hébergement chez l’habitant, payant ou gratuit, fait l’objet d’un engouement grandissant.

«Ce qui m’intéresse dans les voyages, c’est rencontrer des gens, échanger avec eux, partager leur mode de vie, et non pas me retrouver dans un hôtel avec d’autres touristes », souligne Marie, 37 ans, qui privilégie toujours dans ses périples l’hébergement chez l’habitant.
Cette façon de voyager, plus « authentique » rencontre de plus en plus d’adeptes. Et les formules proposées se sont démultipliées grâce à Internet et aux réseaux sociaux. Il y a bien sûr les traditionnelles chambres d’hôtes, les « bed and breakfast » ou « couette et café » comme les appellent joliment les Québécois, qu’on peut réserver via les nombreux sites (du pionnier français Bedycasa au géant Airbnb) qui mettent en contact les particuliers.
De plus en plus de tours-opérateurs proposent des séjours chez l’habitant et des circuits en immersion à Cuba ou en Ouzbékistan. Des particuliers louent aussi aux campeurs un bout de leur champ ou de leur jardin un peu partout dans le monde via diverses plates-formes (Gamping, OwlCamp, Campe dans mon jardin). Des fermes écolos invitent des vacanciers à partager leur mode de vie et à découvrir leur région, en échange de quelques tâches (le « woofing »).
Engouement pour le couchsurfing
Plus étonnant, le « couchsurfing » (surfer d’un canapé à l’autre), connaît un engouement grandissant. Son principe ? Des personnes, un peu partout dans le monde, prêtes à offrir une hospitalité gratuite, sont mises en relation avec des voyageurs de passage via divers sites et applications smartphone (sur lesquelles elles font part de leurs centres d’intérêt, indiquent le type d’accueil qu’elles sont prêtes à proposer)…
Fréquenté au départ par les baroudeurs, amateurs de rencontres inopinées, le site pionnier qui a donné son nom au phénomène (couchsurfing.org) fédère désormais une communauté internationale de plus de 10 millions de personnes. Autour d’un slogan : « Vous avez des amis partout dans le monde, mais vous ne les avez pas encore rencontrés. »
D’après La Croix, par Christine Legrand, le 10/06/2016


Répondez


  1. Trouvez le(s) synonyme(s) des mots soulignés 
  2. Résumez l'article (en quelques lignes)

jeudi 30 juin 2016

Le Royaume-Uni quitte l'Union européenne !

Dans quelques mois, le Royaume-Uni ne fera plus partie de l’Union européenne : 51,9 % des Britanniques ont en effet voté pour que leur pays quitte l’Union européenne. C’est la première fois qu’un pays décide de quitter l’UE.

Le Royaume-Uni se sépare de l'UE
Vendredi 24 juin, les résultats du vote pour ou contre le Brexit ont été annoncés. Après des mois de discussions, les Britanniques ont finalement voté pour la sortie de leur pays de l'Union européenne. C'est une première, jamais un pays n'avait décidé de quitter l'UE avant le Royaume-Uni aujourd'hui. Le résultat de ce vote aura des conséquences importantes pour le Royaume-Uni, mais aussi pour l'Europe tout entière.
Un résultat surprenant
On savait que le résultat du vote serait très serré, mais peu de gens pensaient que le Royaume-Uni quitterait réellement l'UE. Les résultats du vote ont montré à quel point les Britanniques étaient divisés sur cette question. Si la plupart des jeunes ont voté pour rester dans l'UE, les personnes âgées, de plus de 65 ans, ont, elles, majoritairement voté pour la sortie.
Le résultat du Brexit inquiète de nombreux dirigeants européens. Le départ du Royaume-Uni pourrait encourager d'autres pays, comme la Hongrie, à partir aussi. Au-delà du seul départ du Royaume-Uni, c'est peut-être l'avenir de l'Union européenne qui est menacé.
Quelles conséquences ?
Le Royaume-Uni ne va pas sortir de l'Union européenne dès aujourd'hui. Une période de deux ans est prévue pour que ce pays puisse préparer son départ. Le Premier ministre, David Cameron, qui a organisé ce référendum et était favorable au maintien de son pays dans l'UE, a annoncé qu'il quitterait son poste dans trois mois. Mais les conséquences réelles du départ du Royaume-Uni sont encore floues.
À l'avenir, il sera peut-être plus difficile de venir vivre et travailler au Royaume-Uni. Inversement, les Britanniques auront plus de difficultés pour voyager à l'étranger. Le pays ne recevra plus les subventions européennes, certains accords commerciaux n'auront eux plus aucune valeur.
La principale conséquence du Brexit sera peut-être l'indépendance de l'Écosse. Largement pro-européens, les Écossais vont sûrement se séparer de l'Angleterre dans les mois qui viennent pour rester dans l'UE.
Le départ du Royaume-Uni est avant tout une mauvaise nouvelle pour l'Union européenne, qui perd aujourd'hui, un de ses membres les plus importants.
(d’après Un jour une actu)


Le « Brexit » est un mot-valise

Le mot « Brexit » est formé du début des deux termes anglais « Britain » qui signifie « Grande-Bretagne », et « exit » qui veut dire « sortie ». « Brexit » est un mot inventé pour désigner la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Répondez :

Qu'est-ce que c'est un mot "valise"?
Pourquoi les Britanniques sont -ils sortis de l'UE ?
Quelles seront les conséquences de cette sortie? 
Pourquoi la principale conséquence du Brexit sera peut-être l'indépendance de l'Écosse?

dimanche 5 juin 2016

Le petit prince

 Cliquez sur l'image pour lire


1) Combien de temps le Petit Prince est-il resté sur Terre ?
2) Comment s’appelle la planète du Petit Prince ?
3) Combien le Petit Prince a-t-il visité de planètes ?
4) A qui le Petit Prince a-t-il proposé de jouer avec lui ?
5) Combien de temps la planète de l’allumeur de réverbère met-elle pour faire un tour ?
6) Que fait le Petit Prince quand il est triste ?
7) Qu’a fait le Petit Prince au renard ?
8) Combien la fleur du Petit Prince a-t-elle d’épines ?
9) Quelle est la première planète visitée par le Petit Prince ?
10) Quelle est la deuxième planète visitée par le Petit Prince ?
11) Quelle est la troisième planète visitée par le Petit Prince ?
12) Quelle est la quatrième planète visitée par le Petit Prince ?
13) Quelle est la cinquième planète visitée par le Petit Prince ?
14) Quelle est la sixième planète visitée par le Petit Prince ?
15) Quelle est la septième planète visitée par le Petit Prince ?
16) Combien le Petit Prince a-t-il de volcans ?
17) Tous les combien de temps le Petit Prince ramone-t-il ses volcans ?
18) Qu’y avait-il à côté du puits ?
19) D’après l’auteur, combien y a-t-il de grandes personnes sur terre ?
20) D’après l’auteur, combien y a-t-il de buveurs sur terre ?
21) D’après l’auteur, combien y avait-il d’allumeurs de réverbères sur terre ?
22) D’après l’auteur, combien y a-t-il de rois sur terre ?
23) Quel jour dansent les chasseurs ?
24) Quel jour la narrateur et le Petit Prince ont-ils trouvé le puits ?
25) Pourquoi le marchand vend-il des pilules perfectionnées ?
26) Pourquoi le Petit Prince s’est-il laissé mordre par le serpent ?
27) Pourquoi le buveur boit-il ?
28) Pourquoi l’allumeur de réverbère n’a-t-il plus le temps de se reposer ?
29) Qu’est-ce qui embellit le désert ?
30) Quel est le secret du renard ?



Pour une compréhension plus détaillée....31 fiches à compléter . 

Bon travail!



































samedi 7 mai 2016

Connaissez-vous l'U.E ?



Le 9 mai, c’est la fête de l’Europe.
Une journée célébrée en souvenir du 9 mai 1950. Ce jour-là, le ministre des Affaires étrangères français Robert Schuman proposait à la France, à l’Allemagne et à d’autres pays d’Europe de créer un marché commun. Cette proposition marque le début de la construction de l’Union européenne. Tous les citoyens européens sont appelés à fêter cette journée !
D'où vient l'Union européenne ?
 La création de l'Union européenne (EU) a commencé en 1951. Six pays d'Europe – la France, l'Allemagne, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg – décident de mettre en commun leur production de charbon et d'acier.
Première étape : la création de la CEE Six ans plus tard, en 1957, ils signent le traité de Rome. Un grand marché commun est ainsi créé. Il va permettre à ces pays de vendre et d'échanger plus facilement leurs marchandises (les produits).
Seconde étape : la création de l'Union européenne (UE). Ces six pays sont petit à petit rejoints par d'autres États. En 1992, la CEE compte 12 membres. C'est aussi à ce moment-là qu'elle prend le nom que tu connais : Union européenne (UE).
Troisième étape : la création de l'euro En 1992, l'UE met en place une monnaie commune à tous les pays : l'euro, qui remplacera désormais les anciennes monnaies à partir du 1er janvier 2002. En France, l'euro remplace le franc. Aujourd'hui, 19 pays utilisent aussi cette nouvelle monnaie. Ils font partie de la « zone euro ».
Quatrième étape : suppression des frontières En 1993, les frontières sont supprimées. Les marchandises peuvent circuler librement entre tous les pays de l'UE. Et tous les citoyens européens peuvent voyager, étudier et travailler dans tous les pays de l'Union européenne. Aujourd’hui, l'UE compte 28 pays membres et environ 500 millions d'habitants.
 Comment marche l'Union européenne ? 
Chaque pays qui entre dans l'organisation abandonne un petit peu de son indépendance au profit de l'UE. Il ne décide plus tout seul dans son coin, il doit respecter les règles de l'Union européenne.
Qui vote les lois et représente les citoyens européens ?
Les députés européens sont élus par les électeurs des 28 membres de l'Union européenne, tous les cinq ans. Les principaux lieux où se prennent les décisions :
Le Conseil européen se trouve à Bruxelles (Belgique), il réunit les présidents des 28 pays.
La Banque centrale européenne est installée à Francfort (Allemagne). Elle gère l'euro.
Le Parlement européen est situé à Strasbourg (France). Il vote et applique les lois européennes.
Quels sont les symboles de l’Union européenne ?
Les pays de l'UE ont un drapeau commun : le fond est bleu et, au milieu, douze étoiles jaunes forment un cercle. Le nombre douze symbolise la perfection depuis l'Antiquité.



Il existe aussi un hymne européen : l'Ode à la joie (la symphonie n° 9) de Beethoven, un compositeur allemand (1770-1827). 


 



Les dates de l'UE