Un enfant heureux

L’UNICEF (une organisation de protection de l’enfance) a publié le 10 avril une étude sur le bien-être des enfants dans vingt-neuf pays parmi les plus riches du monde. La France arrive en 13^e position. Elle se place devant le Royaume-Uni, le Canada ou les États-Unis, mais est loin derrière l’Allemagne et les pays d’Europe du Nord (Pays-Bas, Norvège, Islande, Finlande et Suède), qui arrivent en tête de ce classement.

C’est quoi un enfant heureux ?

Prends-tu un petit déjeuner le matin ? Es-tu vacciné ? Quels sont tes résultats scolaires ? Pars-tu en vacances ? Voici le genre de questions que l’UNICEF a posé aux enfants pour déterminer s’ils étaient heureux ou pas.

Pour obtenir ces résultats, elle s’est basée sur cinq critères : la santé et la sécurité, l’éducation, le logement et l’environnement, le bien-être matériel (les livres et les vêtements) et les comportements qui mettent les enfants en danger.

Vaccins, maternelle et alimentation : mention bien pour la France !

La France est première du classement en ce qui concerne le nombre d’enfants de 4 à 6 ans qui vont à l’école. Elle est aussi très bien notée dans le domaine de la santé (10^e position). Les enfants y sont mieux vaccinés et souffrent moins de surpoids.

Sur le plan du bien-être matériel, la France se situe à la 12^e place. Moins d’un enfant sur dix est pauvre.  Un chiffre qui est nettement moins important qu’en Espagne, en Grèce ou encore aux États-Unis. Dans ces pays, il y a près de deux fois plus d’enfants pauvres.

Sport et réussite scolaire : la France peut mieux faire !

La France fait partie des pays qui comptent le plus d’adolescents de 15 à 19 ans qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni sur le marché du travail.

Autre mauvais point, les enfants français de 11 à 13 ans ne sont pas très sportifs ! À peine plus de 10 % d’entre eux pratiquent au moins une heure d’activité physique par jour.

Côté affectif, la plupart sont contents de leurs relations avec leurs copains et leur mère, mais un peu moins enthousiastes quand il s’agit de dialoguer avec leur père.

Néanmoins, lorsqu’on a demandé aux enfants s’ils étaient heureux, plus de 8 sur 10 ont répondu oui !