1. Dressez une liste de tous
les noms de lieux entendus .
2. Vous allez passer une
semaine dans l’un des endroits cités dans la chanson. Ecrivez un texte (10 lignes) qui raconte toutes les
activités que vous allez faire.
Le gaspillage alimentaire commence dès la
production des produits. Les grandes surfaces veulent mettre sur leurs étals de
beaux produits : des tomates bien rondes ou des fruits brillants et sans
la moindre bosse ! Les producteurs de fruits et légumes sont
donc obligés de faire une sélection : lors du triage, les fruits et
légumes qui présentent le moindre défaut sont rejetés et finissent à la
poubelle alors qu'ils sont aussi bons que les autres.
C'est pareil, pour tous les produits qui ont une date limite
de consommation, ils sont systématiquement enlevés des rayons. Mais avant
d'être jetés, ils sont aspergés d'un produit toxique pour éviter
qu'ils ne soient récupérés par des gens à la sortie des supermarchés. C'est
obligatoire, parce que si une personne tombe malade, ce sont les directeurs des
supermarchés qui sont responsables.
Enfin, le gaspillage vient de nos habitudes de
consommation. Bien souvent, nous achetons plus que ce que nous consommons
réellement. Ainsi, en France, 20 % des aliments achetés finissent à la
poubelle.
Quelles sont les
conséquences de ce gaspillage ?
Elles sont d'abord économiques. L'argent utilisé pour
produire ces aliments est gâché. Mais, le gaspillage a aussi des conséquences
sur l'environnement : tous ces déchets, il faut bien les traiter ! Le
transport, l'enfouissement ou même le recyclage sont des activités qui
demandent beaucoup d'énergie. Et cela a un coût pour l'environnement.
Comment gaspiller
moins ?
Le gouvernement souhaite que les magasins
favorisent les portions individuelles. Les produits non vendus dans les
supermarchés pourront également être récupérés par des associations
caritatives, comme les Restos du cœur.
Il existe aussi des solutions pour moins gaspiller à la
maison. Faire une liste des courses et n'acheter que la quantité de produits dont
nous avons vraiment besoin par exemple. Il faut aussi prendre de bonnes
habitudes alimentaires : à la cantine ou chez toi, n'aie pas les yeux plus
gros que le ventre, et mets dans ton assiette la quantité que tu es sûr de
terminer.
Il faut aussi apprendre à bien conserver les aliments.
Pour que les biscuits conservent leur fraîcheur, mieux vaut les mettre dans une
boîte bien fermée par exemple.
Et si on cuisinait
nos restes ?
Souvent, à la fin du repas, il reste quelques tranches de
pain. Pourquoi les jeter, alors qu'on peut les transformer vite fait en
un délicieux goûter. Il suffit de les tremper dans un peu de lait mélangé à du
sucre et à un œuf, puis de les dorer dans une poêle beurrée. On obtient ainsi
un excellent pain perdu !
Et vous, connaissez-vous des recettes faciles pour ne pas jeter
les restes ?
Vous venez d’être licencié, vous êtes maintenant au chômage mais
vous avez droit à 100% de votre salaire en allocations chômage pendant 2 ans. Qu’est-ce que vous
faites de cette opportunité?
Questions morales :
Est-ce que vous ressentez de la culpabilité en touchant cet argent sans travailler ? Pourquoi ?
Est-ce que vous considérez que travailler est une perte de temps ? Pourquoi ?
Est-ce que travailler et profiter de la vie sont compatibles ? Pourquoi ?
Questions pratiques :
Est-ce que vous cherchez du travail immédiatement ? Pourquoi ? Comment faites-vous ?
Est-ce que vous profitez de ce temps pour faire des choses que vous n’avez jamais eu l’occasion de
faire avant ? Lesquelles ? Pourquoi ?
Est-ce que vous changez de domaine professionnel ? Pourquoi ? Pour quel domaine ? Comment faites-vous
ça ?
Est-ce que vous déménagez ? Si oui, où ? Pourquoi ?
Est-ce que vous voyagez ? Si oui, où ? Pourquoi ?
Est-ce que vous en profitez pour créer votre entreprise ? Si oui, pourquoi ? Décrivez-là.
Est-ce que vous profitez de ce temps pour faire des actions caritatives, du bénévolat ? Pourquoi ?
Comment ?
Est-ce que vous en profitez pour passer du temps avec des gens ? Si oui, lesquels ? Pourquoi ?
En France, chaque
année, les entreprises sont contraintes de détruire 600 millions d’euros de
produits neufs. Tous les secteurs sont concernés : l’hygiène beauté, le petit
électroménager, le textile, la vaisselle… Comment est-ce possible ? C’est ce
qu’on appelle l’obsolescence marketing. Les entreprises se retrouvent avec des
stocks sur le dos car un nouvel emballage chasse l’ancien ou une promotion n’a
pas bien fonctionné. Ces produits sortis des circuits commerciaux sont souvent
détruits en bout de chaîne.
Pourtant ces
produits neufs et de qualité pourraient bénéficier aux 8,7 millions de personnes
qui vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pays : 3 millions d’enfants,
600 000 mamans solo, 1 million de petites retraites, 3 millions de travailleurs
précaires…
Ces personnes aux
parcours de vie difficiles ont 4 ou 5 euros par jour pour manger, se loger,
mais aussi acheter tous les autres produits du quotidien, nécessaires pour
vivre dignement, comme un savon ou de la lessive.
Pourquoi les entreprises d’un côté et de l’autre les associations qui
s’occupent des personnes en difficulté ne travaillent pas plus ensemble ? Il
manquait un pont, une passerelle, c’est ce lien que met en place l’Agence du
Don en Nature.
« Moins de
gaspillage, plus de partage », c’est notre credo. L’Agence du Don en Nature
permet de redonner une seconde vie aux invendus pour les redistribuer aux plus
démunis.
C’est de l’économie circulaire au service des plus démunis.
Qu'est-ce que c'est l' économie circulaire ?
Selon l’ADEME, « l’économie circulaire peut se définir
comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades
du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité
de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout
en développant le bien-être des individus ».
Ce n’est pas assez clair? Explicitons un peu. Notre appareil
de production n’est pas « durable ». Certes, le recyclage se développe, mais il
a ses limites (on ne peut pas tout recycler et peu de matériaux sont
recyclables à l’infini) ; la production de déchets ne cesse donc d’augmenter. La
hausse de la demande en matières premières se poursuit également, la pollution
s’aggrave. Conséquences : les ressources s’épuisent, notre environnement se
dégrade et les prix augmentent. Il faut donc remplacer notre économie linéaire,
par une économie en boucle qui utilise les ressources de façon plus efficace et
diminue l’impact sur l’environnement. « Apprendre à faire plus et mieux,
avec moins », tout simplement. « Ce qui est important est de fonctionner en
cercle, c’est d’injecter à chaque fois le moins possible de ressources
naturelles et d’avoir un cycle qui dure le plus longtemps possible »,
insiste Bruno Verlon, Directeur et adjoint à la Commissaire générale au
développement durable (MEDDE).
Cette transformation de l’appareil de production est
porteuse de nouveaux métiers et créatrice d’emplois. Les solutions à mettre en
oeuvre sont nombreuses : mettre en réseau les différents acteurs et territoires
pour développer des initiatives en local, privilégier les ressources
renouvelables et les matières recyclées, faire de l’éco-conception, inventer
une nouvelle offre client et développer l’économie de la fonctionnalité (en
proposant un service, plutôt qu’un produit), augmenter la durée de vie des objets
et allonger leur durée d’usage (réemploi, réparation, échange, don), passer à
la consommation « responsable», valoriser et recycler l’ensemble des déchets.