En France, chaque
année, les entreprises sont contraintes de détruire 600 millions d’euros de
produits neufs. Tous les secteurs sont concernés : l’hygiène beauté, le petit
électroménager, le textile, la vaisselle… Comment est-ce possible ? C’est ce
qu’on appelle l’obsolescence marketing. Les entreprises se retrouvent avec des
stocks sur le dos car un nouvel emballage chasse l’ancien ou une promotion n’a
pas bien fonctionné. Ces produits sortis des circuits commerciaux sont souvent
détruits en bout de chaîne.
Pourtant ces
produits neufs et de qualité pourraient bénéficier aux 8,7 millions de personnes
qui vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pays : 3 millions d’enfants,
600 000 mamans solo, 1 million de petites retraites, 3 millions de travailleurs
précaires…
Ces personnes aux
parcours de vie difficiles ont 4 ou 5 euros par jour pour manger, se loger,
mais aussi acheter tous les autres produits du quotidien, nécessaires pour
vivre dignement, comme un savon ou de la lessive.
Pourquoi les entreprises d’un côté et de l’autre les associations qui s’occupent des personnes en difficulté ne travaillent pas plus ensemble ? Il manquait un pont, une passerelle, c’est ce lien que met en place l’Agence du Don en Nature.
Pourquoi les entreprises d’un côté et de l’autre les associations qui s’occupent des personnes en difficulté ne travaillent pas plus ensemble ? Il manquait un pont, une passerelle, c’est ce lien que met en place l’Agence du Don en Nature.
« Moins de
gaspillage, plus de partage », c’est notre credo. L’Agence du Don en Nature
permet de redonner une seconde vie aux invendus pour les redistribuer aux plus
démunis.
C’est de l’économie circulaire au service des plus démunis.
Qu'est-ce que c'est l' économie circulaire ?
Selon l’ADEME, « l’économie circulaire peut se définir
comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades
du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité
de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout
en développant le bien-être des individus ».
Ce n’est pas assez clair? Explicitons un peu. Notre appareil
de production n’est pas « durable ». Certes, le recyclage se développe, mais il
a ses limites (on ne peut pas tout recycler et peu de matériaux sont
recyclables à l’infini) ; la production de déchets ne cesse donc d’augmenter. La
hausse de la demande en matières premières se poursuit également, la pollution
s’aggrave. Conséquences : les ressources s’épuisent, notre environnement se
dégrade et les prix augmentent. Il faut donc remplacer notre économie linéaire,
par une économie en boucle qui utilise les ressources de façon plus efficace et
diminue l’impact sur l’environnement. « Apprendre à faire plus et mieux,
avec moins », tout simplement. « Ce qui est important est de fonctionner en
cercle, c’est d’injecter à chaque fois le moins possible de ressources
naturelles et d’avoir un cycle qui dure le plus longtemps possible »,
insiste Bruno Verlon, Directeur et adjoint à la Commissaire générale au
développement durable (MEDDE).
Cette transformation de l’appareil de production est
porteuse de nouveaux métiers et créatrice d’emplois. Les solutions à mettre en
oeuvre sont nombreuses : mettre en réseau les différents acteurs et territoires
pour développer des initiatives en local, privilégier les ressources
renouvelables et les matières recyclées, faire de l’éco-conception, inventer
une nouvelle offre client et développer l’économie de la fonctionnalité (en
proposant un service, plutôt qu’un produit), augmenter la durée de vie des objets
et allonger leur durée d’usage (réemploi, réparation, échange, don), passer à
la consommation « responsable», valoriser et recycler l’ensemble des déchets.
(d’après le site
Natura-Sciences)
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