dimanche 9 octobre 2016

Moins de gaspillage, plus de partage !



En France, chaque année, les entreprises sont contraintes de détruire 600 millions d’euros de produits neufs. Tous les secteurs sont concernés : l’hygiène beauté, le petit électroménager, le textile, la vaisselle… Comment est-ce possible ? C’est ce qu’on appelle l’obsolescence marketing. Les entreprises se retrouvent avec des stocks sur le dos car un nouvel emballage chasse l’ancien ou une promotion n’a pas bien fonctionné. Ces produits sortis des circuits commerciaux sont souvent détruits en bout de chaîne.
Pourtant ces produits neufs et de qualité pourraient bénéficier aux 8,7 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pays : 3 millions d’enfants, 600 000 mamans solo, 1 million de petites retraites, 3 millions de travailleurs précaires…
Ces personnes aux parcours de vie difficiles ont 4 ou 5 euros par jour pour manger, se loger, mais aussi acheter tous les autres produits du quotidien, nécessaires pour vivre dignement, comme un savon ou de la lessive.
Pourquoi les entreprises d’un côté et de l’autre les associations qui s’occupent des personnes en difficulté ne travaillent pas plus ensemble ? Il manquait un pont, une passerelle, c’est ce lien que met en place l’Agence du Don en Nature.

« Moins de gaspillage, plus de partage », c’est notre credo. L’Agence du Don en Nature permet de redonner une seconde vie aux invendus pour les redistribuer aux plus démunis. 
C’est de l’économie circulaire au service des plus démunis.



Qu'est-ce que c'est l' économie circulaire ?




Selon l’ADEME, « l’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus ».

Ce n’est pas assez clair? Explicitons un peu. Notre appareil de production n’est pas « durable ». Certes, le recyclage se développe, mais il a ses limites (on ne peut pas tout recycler et peu de matériaux sont recyclables à l’infini) ; la production de déchets ne cesse donc d’augmenter. La hausse de la demande en matières premières se poursuit également, la pollution s’aggrave. Conséquences : les ressources s’épuisent, notre environnement se dégrade et les prix augmentent. Il faut donc remplacer notre économie linéaire, par une économie en boucle qui utilise les ressources de façon plus efficace et diminue l’impact sur l’environnement. « Apprendre à faire plus et mieux, avec moins », tout simplement. « Ce qui est important est de fonctionner en cercle, c’est d’injecter à chaque fois le moins possible de ressources naturelles et d’avoir un cycle qui dure le plus longtemps possible », insiste Bruno Verlon, Directeur et adjoint à la Commissaire générale au développement durable (MEDDE).
Cette transformation de l’appareil de production est porteuse de nouveaux métiers et créatrice d’emplois. Les solutions à mettre en oeuvre sont nombreuses : mettre en réseau les différents acteurs et territoires pour développer des initiatives en local, privilégier les ressources renouvelables et les matières recyclées, faire de l’éco-conception, inventer une nouvelle offre client et développer l’économie de la fonctionnalité (en proposant un service, plutôt qu’un produit), augmenter la durée de vie des objets et allonger leur durée d’usage (réemploi, réparation, échange, don), passer à la consommation « responsable», valoriser et recycler l’ensemble des déchets.

(d’après le site Natura-Sciences)

Résumez en quelques lignes 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire