L’alcool étant
une drogue, on retrouvera ici les mêmes raisons que pour les drogues dures.
Ainsi, bien souvent un jeune commencera-t-il à boire pour faire comme les
autres, pour ne pas être exclu du groupe auquel il appartient. Il pourra faire
cela également pour se mettre en avant, pour passer pour un dur, pour quelqu’un
qui supporte les choses fortes. Il pourra de même se mettre à boire pour
oublier tous ses problèmes personnels (familiers, psychologiques, scolaires,
financiers, etc.), son ennui. Et même il pourra commencer à boire parce que
c’est la tradition dans la famille de consommer, par exemple, un litre de vin
rouge par repas.
De tout temps
l’alcool a été considéré comme un produit qui vivifiait, qui faisait voir la
vie du bon côté et donc comme quelque chose de positif. Déjà dans l’Antiquité,
les Grecs avaient un dieu de la boisson et l’honoraient. De plus il y a
toujours eu confusion entre les bienfaits d’un verre et les effets dévastateurs
d’une consommation abusive. En outre, on considère comme drogue seulement un
produit qui a des conséquences tout de suite et plus ou moins tragiques, ce qui
n’est, en général, pas le cas de l’alcool.
Avant de lutter
contre l’alcoolisme, il faudrait peut-être lutter contre ses causes et
s’attacher à rendre notre société plus juste, plus abondante pour les
défavorisés et plus solidaire. Une action de prévention auprès des jeunes,
menée d’une façon stricte et continue, devrait obtenir des effets positifs et
encourageants. On pourrait également envisager des mesures de restriction au
niveau de la publicité pour des boissons alcooliques et de la vente des
alcools.
Répondez:
- Quelles sont, selon vous, les raisons qui mènent un jeune à boire?
- Expliquez pourquoi l’alcool n’est pas perçu comme une drogue.
- Comment lutter, à votre avis, contre l’alcoolisme?
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